10 rues pittoresques de New-York à visiter absolument !

Je t’invite à visiter les 10 rues de New-York les plus secrètes, pittoresques et mignonnes à croquer. Quand on pense à New-York on s’imagine des forêts de gratte-ciels et une ville irrespirable, mais même si la ville possède parmi les plus beaux et impressionnants immeubles du monde, elle regorge également de petites rues que je t’invite à découvrir ensemble. Allez let’s go !

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Washington Street, Dumbo : une des 10 rues de New-York à visiter pour se croire dans un film

S’il y a bien une rue qui à chaque fois que j’y vais me transporte dans un film, c’est bien celle-là ! Avec ses pavés et sa vue à couper le souffle sur le Manhattan Bridge et l’Empire State Building au loin, tu trouveras difficilement mieux en terme de photogénie. D’ailleurs ne t’étonnes pas si tu n’es pas le/la seul.e à y avoir pensé, les touristes s’y pressent pour s’y faire photographier (je te conseille d’ailleurs de t’y rendre tôt le matin ou tard le soir pour profiter de la lumière du matin ou du pont illuminé et d’éviter ainsi la foule). Pour y aller tu peux prendre le NYC Ferry ou emprunter le métro (plusieurs lignes y mènent).

Si après cela, tu as une petite faim, je te conseille de te rendre au Time Out Market au 55 Water Street (qui regroupe d’excellents bars et restaurants multiples et variés), situé à 3 minutes à pied, où tu pourras reprendre des forces. Le concept est très sympa, avec ses stands de nourritures situés dans un immense food court. Tu commandes à l’un des stands, tu reçois une petite borne et lorsqu’elle vibre, tu viens chercher ton plat et tu t’installes pour le déguster à une grande table. Avant de repartir, je te conseille de faire un tour sur leur rooftop où tu pourras faire le plein de photos ! Tu l’auras compris cette rue fait partie des 10 rues de New-York à visiter absolument : c’est un spot incontournable, à ne surtout pas rater !

Washington Mews, Greenwich Village : une des 10 rues de New-York à découvrir pour un retour dans le passé

Il s’agit d’un passage privé situé entre la 5eme Avenue et University Place, au Nord de Washington Square Park. Cette petite ruelle pavée donne un aperçu de ce que devait être Greenwich Village au 19eme siècle, on se croirait presque dans un roman d’Henry James !

Jusqu’au début des années 1900, cette rue accueillait des écuries (mews en anglais) avant d’être transformées en petits studios logeant des artistes en vogue (le peintre Edward Hopper y vécut d’ailleurs jusqu’à sa mort en 1967). Ces maisons sont principalement occupées actuellement par l’administration de l’Université de New-York. Cette rue bien que privée et fermée par deux imposant portails est ouverte en journée, tu peux donc t’y promener (en faisant tout de même attention de ne pas déranger les occupants) et admirer ses petites habitations sorties d’un autre temps avec leur lierre et glycine qui pendent aux fenêtres. Un petit havre de paix niché en plein New-York !

Pomander Walk, Upper West Side : pour se croire à Londres

Ce qu’il y a d’extraordinaire à New-York c’est que l’on y trouve tout ! Tu ne me crois pas ? Eh bien, si Londres et son architecture Tudor te manque, pas de panique Pomander Walk va réparer cela. Cette ruelle bordée de 27 maisons de style Tudor est un petit joyau et mérite bien de figurer dans ma liste des 10 rues de New-York à visiter ! Elles varient en taille et en couleur (bleus, rouges….) mais sont toutes charmantes. Le nom de cette rue vient d’un titre d’une pièce de théâtre célèbre jouée à Londres dans les années 20, dont le promoteur immobilier s’est inspiré.

Avec les années ces maisons tombées en décrépitudes ont failli disparaître, mais grâce à la ténacité des habitants du quartier, ce patrimoine architectural unique fut sauvé et réhabilité en 2010. Les maisons se vendent maintenant à prix d’or (une d’elle a été récemment vendue au prix de 2,5 M de dollars !). La ruelle est désormais malheureusement fermée au public, mais tu peux néanmoins en avoir un aperçu depuis l’entrée sur la 94ieme rue.

Stone Street, Financial District : une des 10 rues de New-York à voir pour flâner dans une des plus vieilles rues de New-York

On ne s’attend pas à trouver de petites rues charmantes dans le Financial district plutôt connu pour ses hauts buildings, et pourtant s’est bien dans ce quartier que se trouve l’une des plus anciennes et jolies rues de Manhattan. Il s’agit d’une rue pavée piétonne entourée de pubs, boutiques et restaurants. Au milieu du brouhaha permanent du quartier financier, cet endroit étonnement calme permet aux New-Yorkais en recherche de quiétude de s’arrêter prendre une bière et de décompresser de leur journée.

Je t’invite à les imiter et à t’attabler aux terrasses ouvertes aux beaux jours, c’est vraiment agréable et te permettra de faire une pause bienvenue dans ta journée chargée. Les cocktails de chez Underdog sont très réputés alors n’hésite pas à les tester !

Minetta Street, Greenwich : une rue de New-York à découvrir pour se prendre pour Bob Dylan

Minetta Street offre le meilleur de ce que Greenwich a à offrir : des maisons typiques de l’architecture du XIXe siècle, des arbres centenaires, la paix et la tranquillité et une histoire riche que tu découvriras au gré de ta ballade. Au 17ème siècle, la région était occupée par des esclaves partiellement libérés qui construisaient leurs maisons le long d’un ruisseau appelé « Mannette » qui se jetait dans la rivière Hudson. Au 19ème siècle le ruisseau a été recouvert par cette rue pour faire place à l’expansion de la ville – mais le coude de la rue Minetta fait aujourd’hui allusion à l’eau qui coule encore en dessous.

Minetta Street a vécu toutes les métamorphoses du quartier : à la fin des années 1800, l’endroit était réputé sulfureux avec ses saloons métis, ses bordels, et ses bars homosexuels. Les meurtres y étaient d’ailleurs endémiques. Dans les années 1920, une renaissance de la rue eut lieu, avec la rénovations de bâtiments, de cours et de jardins. Et parce que tous les lieux de Greenwich Village ont vu passer Bob Dylan, ce dernier a écrit « Blowin’ In The Wind » en 1962 à l’intérieur de l’ancien café Fat Black Pussycat au numéro 11-13.

Stuyvesant Street, East Village : une des 10 rues de New-York à parcourir pour découvrir l’histoire de la ville

Aménagée en 1787 par Petrus Stuyvesant, l’arrière-petit-fils de Pete (le fondateur de New-York), comme une voie privée pour sa famille, Stuyvesant Street est l’une des plus anciennes rues de New York. Les Stuyvesant possédaient pratiquement tout ce que nous considérons maintenant comme l’East Village. Étant donné que la rue Stuyvesant traversait tout ce territoire, elle était à l’origine beaucoup plus longue que le court tronçon que nous voyons aujourd’hui et était entièrement privée. La rue ne fut officiellement ouverte au public qu’en 1830.

C’est une rue charmante de l’East Village, qui mélange étudiants de l’Université et riches propriétaires de brownstones, un peu à l’image du quartier qui est très cosmopolite et toujours très rock dans son esprit. Elle mérite bien un détour et fait partie des 10 rues à visiter à New-York. Si vous êtes dans le coin, je vous recommande de vous arrêter chez Veselka, une institution dans le quartier où vous pourrez déguster de délicieux Pierogi et Latkes !

Henderson Place, Upper East Side : pour se prendre pour un riche new-yorkais

Voici une petite rue charmante à découvrir dans le très select, chic et cher quartier de l’Upper East Side. Il s’agit d’une rue bordée de 24 maisons (8 ont été détruites en 1940) dont l’architecture de type Queen Ann en fait un endroit tout à fait charmant. La rue est nommée d’après le « promoteur immobilier » de l’époque un certain M. Henderson qui avait fait fortune dans l’importation de fourrures et plumes d’autruches et souhaitait investir son argent dans l’immobilier (pour la petite histoire ce terrain avait avant cela appartenu à John Jacob Astor, célèbre milliardaire).

A l’origine, ces maisons qui abritent actuellement de très riches new-yorkais, avait été conçu pour loger la classe ouvrière( électriciens, fleuristes..), mais loin de faire un projet au rabais, M. Henderson engagea pour cela un célèbre cabinet d’architecte qui employa les mêmes matériaux et plans que ceux qu’ils avaient utilisé pour concevoir la résidence d’été de Teddy Roosevelt (président des Etats-Unis).

Puis dans les années 1920, le lieu commença a se gentrifier et des artistes, mondains, aristocrates commencèrent à investir les lieux. Des fêtes y avaient lieu où des comédiens, musiciens, peintres se côtoyaient dans une ambiance libérale. Enfin, et comme c’et souvent le cas à New-York, les artistes laissèrent la place aux très riches qui investirent les lieux. Une maison s’y est vendue pour 7,5 Millions de Dollars ! Tu peux aussi louer, mais cela t’en coutera 10 000 dollars le mois ! Ah qu’il est loin le temps de ce cher M. Henderson et de ses maisons pour gens modestes….

Convent Avenue, Harlem : pour découvrir la riche histoire de Harlem

Allons maintenant faire un tour du côté de Harlem, berceau de la culture Afro-Américaine et du Jazz. Et pas dans n’importe quelle rue mais une des plus belles du quartier et de New-York en général. Le tronçon le plus célèbre de la rue s’étend du campus gothique collégial du City College de New York à la 140e rue jusqu’au bout de la 150e rue. Son nom vient du Couvent du Sacré-Cœur qui s’y est installé au milieu du 19e siècle. L’avenue a tout d’abord été habitée par une population blanche de la classe moyenne à la fin du 19eme siècle, puis à partir des années 20 par les afro-américains de classe aisée, si bien qu’on la surnomma « the sugar hill » du fait de la qualité de son parc immobilier. Des grands noms du Jazz ont habité cette rue tels que Duke Ellington et Cab Calloway. Convent Avenue possède également la particularité de ne posséder que peu de commerces de détails ce qui la rend particulièrement unique parmi les principales rues de Harlem.

Pour les férus d’histoire, sachez que la maison la plus célèbre de Convent Avenue, Hamilton Grange (maison d’été d’Alexander Hamilton, le Monsieur sur ton billet de 10 dollars et héros d’une comédie musicale à Broadway !), qui était auparavant située à l’intersection de la 141e rue et de l’avenue Convent, a été déplacée en juin 2008 par le National Park Service qui a soulevé toute la maison sur une plate-forme et l’a transportée par camion jusqu’au parc St. Nicholas à proximité ! Il n’en reste pas moins que cette avenue est charmante et possède une forte cohésion architecturale avec des halls somptueux afin d’attirer de riches locataires dans un quartier à l’époque éloigné du reste de la ville. Pour les plus cinéphiles d’entre vous, cette rue a également été rendue célèbre par le film de Wes Anderson, la famille Tenenbaum !

Sniffen Court, Murray Hill : pour aller à la rencontre des célébrités

Situé sur la 36th Street entre Lexington et Third Avenue, Sniffen Court abrite 10 maisons alignées autour d’une cour. La rue remonte au milieu du XIXe siècle et abritait des écuries, qui ont toutes été converties plus tard en résidences privées vers les années 1910 et 1920. Pour rappeler ce passé d’anciennes écuries tu remarqueras la présence de chevaux aux deux extrémités de la Cour. Il y a les chevaux qui surmontent la porte principale, et à l’arrière, deux plaques avec de majestueux cavaliers grecs sur fond rouge.

La rue est classée comme quartier historique depuis 1966, lorsque la Commission de préservation des monuments l’a considérée comme l’un des « quartiers les plus enchanteurs et pittoresques de la ville ». C’est vraiment un endroit que peu de locaux connaissent et encore moins les touristes ! En plus de son aspect, cette cour est un must-see pour tous les fans des Doors et de musique en général car c’est ici que fut prise la photographie ornant la pochette de l’album Strange Days. Cet endroit caché, semble d’ailleurs apprécié des musiciens car Cole Porter y a habité ! Depuis les célébrités se sont passées le mot et semblent apprécier l’endroit puisque Claudia Schiffer (qui a loué), Lenny Kravitz et, plus récemment, l’animateur de talk-show britannique Graham Norton y ont habité ;

Doyers Street, Chinatown : pour refaire Gangs Of New-York

Moins majestueuse mais non moins historique, la rue la plus célèbre de Chinatown est encore souvent appelée « the bloody angle », un surnom gagné en raison de sa disposition incurvée et de son histoire en tant que lieu propice à la violence des gangs du siècle dernier. Dans les années 30 le gang des Tong y faisait régner la terreur à coup de haches et un rapport de police révélait encore dans les années 90 qu’il s’agissait d’un des endroits les violents de la ville !

Ce passé est heureusement révolu, la rue abrite certains des meilleurs dim sum de la ville au Nom Wah Tea Parlor, et des cocktails haut de gamme chez Apotheke. Cependant, tu peux toujours visiter un vestige du passé dangereux de Doyers en passant sous son tunnel souterrain. Autrefois utilisé pour aider les membres de gangs (ou les cibles de membres de gangs) à échapper aux attaques, le tunnel est maintenant un endroit bordé de petits magasins chinois bien inoffensifs !

J’espère que cette incursion dans les rues les plus secrètes, typiques et charmantes de New-York t’a plu et t’auront donné envie de sortir des sentiers battus lors de ton prochain voyage ! Et toi, quelle est ta rue préférée à New-York ?