Le musée Guggenheim de New-York
Le musée Guggenheim de New-York

Le musée Guggenheim de New-York

Le musée Guggenheim à New-York fait partie avec le Metropolitan Museum of Art (MET) et le Museum of Modern Art (MoMA), des musées les plus importants de New York. Il est aussi le plus célèbre et le plus ancien des différents musées créés par la fondation Solomon R. Guggenheim ! Voyons ensemble les informations importantes concernant ce musée et les grandes œuvres que tu pourras contempler.

Localisation, prix, horaires du musée Guggenheim de New-York ?

Le musée est situé dans l’Upper East side de Manhattan, à l’angle de la 89e rue et de la Cinquième Avenue, au 1071 Fifth Avenue (at 89th Street) plus précisément. Pour y accéder prendre les lignes 4, 5 ou 6 du métro jusqu’à la station 86th Street.

Le musée Guggenheim de New York est ouvert le lundi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 11h à 18h. Le mardi est fermé et le samedi, il est ouvert de 11h à 20h.

L’entrée du musée coûte 25$ par adulte et 18$ pour les seniors (+65 ans) et les étudiants. Pour les enfants de moins de 12 ans, l’entrée est gratuite.

Bon plan : tous les samedis de 17 à 20h, les visiteurs ont la possibilité de payer ce qu’ils veulent (paiement en espèces), il est conseillé de payer 10$. Cette pratique attirant beaucoup de monde, je te conseille d’arriver dans les premiers pour en profiter !

Les tickets peuvent s’acheter sur place (mais tu devras faire la queue) ou en ligne (plus pratique et possibilité d’obtenir des coupe-files). Une autre possibilité est d’utiliser les Pass de visites de New-York : New-York Pass, New-York Sightseeing Pass, le GO New-York Explorer Pass. Ces pass permettent de faire des économies substantielles sur le prix d’entrée et de gagner du temps, en évitant les files d’attente !

L’histoire et l’architecture du musée Guggenheim de New-York

Solomon R. Guggenheim, membre d’une famille enrichie par l’exploitation minière, collectionnait les œuvres des maîtres anciens depuis les années 1890. En 1926, il rencontre l’artiste Hilla de Rebay, qui l’initia à l’art d’avant-garde européen, en particulier à l’art abstrait. Solomon Guggenheim réorienta alors complètement ses choix de collection, se tournant vers le travail d’artistes comme Wassily Kandinsky. Il a commencé à exposer sa collection au public dans son appartement de l’hôtel Plaza à New York. À mesure que sa collection grandissait, il créa la Fondation Solomon R. Guggenheim en 1937, dans le but de promouvoir l’art moderne.

Le premier lieu d’exposition fut le « Musée de la peinture abstraite » (Museum of Non-Objective Painting) inauguré en 1939 dans le centre de Manhattan. Au début des années 1940, la fondation avait accumulé un si grand nombre de peintures d’avant-garde que le besoin d’un musée permanent était devenu évident. En 1943, l’architecte américain Frank Lloyd Wright fut choisi pour concevoir une structure permettant d’abriter et d’exposer la collection. Wright accepta et saisit l’occasion d’expérimenter son style organique dans un cadre urbain. Il lui fallut 15 ans, 700 croquis et six séries de dessins de travail pour créer le musée !

L’architecte échafauda un plan éloigné de l’aménagement conventionnel d’un musée, dans lequel les visiteurs déambulent à travers une série de salles interconnectées et sont contraints de revenir sur leurs pas en sortant. L’objectif de Wright était que les visiteurs du musée se rendent au sommet du bâtiment par ascenseur, puis descendent à un rythme tranquille sur la pente douce de la rampe continue et admirent enfin l’atrium comme la dernière œuvre d’art de l’édifice.

musée Guggenheim New-York

Le plan est organisé autour de trois structures principales : la rotonde principale au sud, une rotonde plus petite au nord-ouest (dans le Thannhauser building ou Monitor) et l’annexe rectangulaire au nord-est. L’architecture de Wright est en opposition à l’allure générale de Manhattan : alors que les immeubles sont rectangulaires et verticaux avec de nombreuses fenêtres, le Guggenheim a une allure circulaire, horizontale ; sa façade lisse, sans fenêtres, donne l’impression d’un édifice relativement fermé sur l’extérieur. L’extérieur de l’entrée est plutôt simple, mais, en entrant, le regard est immédiatement attiré par la verrière de la rotonde qui diffuse une lumière zénithale. Les œuvres d’art ne sont pas visibles depuis le sol, comme si le bâtiment était lui-même la première œuvre d’art à admirer.

Le 21 octobre 1959, dix ans après la mort de Solomon Guggenheim et six mois après la mort de Frank Lloyd Wright, le musée a ouvert ses portes à une grande foule de visiteurs. De nos jours, le bâtiment est désormais largement admiré, reconnu comme un chef-d’œuvre et a inspiré de nombreux autres architectes.

musée Guggenheim New-York
Upper East Side, NYC

Les œuvres d’art à admirer au musée Guggenheim de New-York

musée Guggenheim New-York

Les collections permanentes du Guggenheim comptent environ 8 000 œuvres dont 3 % seulement sont exposées ! Contrairement à la plupart des musées d’art, le Guggenheim ne se divise pas en départements consacrés à des mediums ou à des époques spécifiques. On distingue néanmoins la collection d’origine (Solomon R. Guggenheim Founding Collection) composée d’environ 600 œuvres données au musée par Salomon Guggenheim entre 1937 et 1949. D’autres collections se sont ajoutées par la suite : les collections Thannhauser, Panza, Karl Nierendorf Estate….

Paul Klee, ballon rouge, 1922

L’artiste représente ici à la fois un ensemble de formes géométriques flottantes délicatement colorés, à l’aide de la peinture à l’huile et de la craie, et un charmant paysage urbain dominé par un ballon rouge volant. Sa peinture énigmatique a fait de lui l’un des artistes les plus importants de la première moitié du XXe siècle, qui en a inspiré beaucoup d’autres après lui.

Amedeo Modigliani, Nu, 1917

Ce tableau fait partie d’une série de 22 nus, dont la plupart sont exposés aux Etats-Unis, en particulier à New York (Salomon R. Guggenheim Musem, The Museum of Modern Art, The Metropolitan Museum of Art). Alors que l’œuvre de Modigliani remporte aujourd’hui un succès fou auprès des collectionneurs et des musées, elle avait pourtant fait scandale au début du XXe siècle. En 1917, une exposition organisée à la galerie Berthe Weill (la seule jamais organisée du vivant de l’artiste) avait été censurée jugée outrageuse.

Juan Gris, Compotier et nappe à carreaux, 1917

Peintre espagnol proche du cubisme, qui vécut et travailla en France à partir de 1906. Bien qu’il regardât Picasso comme son maître, Gertrude Stein reconnaît que Juan Gris « était la seule personne que Picasso aurait volontairement éliminé de la carte ». Salvador Dalí dit de lui : « Juan Gris est le plus grand des peintres cubistes, plus important que Picasso parce que plus vrai. Picasso était constamment tourmenté par le désir de comprendre la manière de Gris dont les tableaux étaient techniquement toujours aboutis, d’une homogénéité parfaite ».

Franz Marc, La vache jaune, 1911

Le tableau représente une vache jaune en train de sauter. Elle est entourée d’un paysage coloré et structuré. Le tableau oppose le sujet dynamique à l’arrière plan statique. La vache jaune est réalisée dans une période importante de l’œuvre de Marc. C’est à cette époque, qu’il développe la symbolique des couleurs qui imprègne ce tableau. Pour Marc les animaux incarnent un idéal qu’il oppose à la volonté humaine de contrôler la nature.

Vassily Kandinsky, Paysage avec cheminée d’usine, 1910

Considéré comme l’un des peintres les plus importants du 20e siècle, il est souvent considéré comme l’auteur de la première œuvre d’art abstrait de l’époque moderne. L’artiste pense que la couleur peut être utilisée dans la peinture comme une réalité autonome et indépendante de la description visuelle d’un objet ou d’une autre forme.

Paul Gauguin, Dans la vanillère, homme et cheval, 1891

Gauguin, ancêtre du primitivisme, est un des premiers peintres à s’être inspiré des cultures non occidentales. Dans ce tableau toutefois, les critiques s’accordent à dire que sa source d’inspiration est plus classique classique, puisqu’il s’agirait de la frise du Parthénon.

Pablo Picasso, Femme aux cheveux jaunes, 1931

Le sujet de ce tableau est Marie-Thérèse Walter, que Picasso rencontra pour la première fois en 1927 alors qu'elle n'avait que 17 ans et qu'il était un homme marié de 45 ans. Elle devint rapidement sa maîtresse et son modèle, apparaissant fréquemment dans ses œuvres au cours de la décennie suivante. Picasso aimait la représenter pendant qu'elle dormait, car il pensait que cela la capturait dans son état le plus vulnérable et le plus intime. Ici, elle pose sa tête sur son bras, que Picasso dépeint comme une extension sensuelle de ses mèches de cheveux.
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